Cavalerie allemande en Belgique
Cavalerie allemande en Belgique

Le 4 août 1914 au matin, la cavalerie allemande entre en Belgique à Stavelot, Spa et Verviers. Hussards de la mort et uhlans sont porteurs de la proclamation (voir ci-dessous).

Ce document mensonger met en cause la France, et renie la préméditation allemande. Mais le 2 août déjà, plusieurs points du territoire français ont été violés. Et c'est seulement le 5 août que l'Allemagne déclarera la guerre à la France. Nos troupes, depuis plusieurs jours, ont été repliées à 10 kilomètres en arrière afin de prévenir toute cause d'incidents. Le manuel d'été-major allemand n'a que ces mots pour ces soldats : "Quand la guerre nationale a éclaté, le terrorisme devient un principe militairement nécessaire".

Elle est animée par sa race de ce sentiment pour lequel la langue allemande a seule ce mot : "la Schadenfreude", la joie de faire souffrir. Avec la tolérance de ses cadres, quand ce n'est pas sur leur exemple ou par leurs ordres, elle se livre à des tueries odieuses et à de montrueuses atrocités. Visé, une petite ville de 4 000 habitants en Belgique, est tout de suite détruite de fond en comble. De nombreux habitants y sont massacrés. Dans la seule région de Liège, pendant les premiers jours de l'invasion, 450 victimes civiles seront recensées.

L'invasion de la Belgique par les Allemands en août 1914

L'armée sur le pied de guerre - Le combat de Haelen - 12 août 1914

Le 12 août, les armées allemandes concentrées essayaient de forcer le passage de la Dette à Haelen. Elles furent repoussées après un brillant combat dont les traces sont apparentes à l'entrée de ce village.

C'est à cet endroit que les Belges attendaient l'arrivée des forces franco-britanniques. Mais elles ne pouvaient intervenir que plus tard. Réduites à elles-mêmes, les troupes du roi Albert montrèrent une magnifique résistance. Pendant la bataille, les cyclistes, armés de mitrailleuses portatives Hotchkiss, jouèrent un rôle prépondérant. Leur extrême mobilité, leur habileté à utiliser le terrain, comme le montre cette photo, pour la mise en batterie de leurs mitrailleuses, les rendirent surtout redoutables à la cavalerie allemande dont ils brisèrent l'élan.

Sur le terrain du combat de Haelen, les morts et les blessés enlevés, les cadavres des chevaux témoignent encore de l'opiniâtreté de l'attaque et de la défense et sur la chaussée pavée de Diest à Haelen, les mêmes cadavres attestent des pertes essuyées dans le combat par les escadrons allemands.